9 villes américaines où le trafic est le plus mauvais et 10 où les conditions sont bonnes

À Los Angeles, la circulation n’attend pas l’heure de pointe et se développe sur un réseau enchevêtré d’autoroutes qui s’engorgent à toute heure du jour et de la nuit. Le terrain vallonné de la ville est limité, et son étalement offre peu d’alternatives, faisant de la dépendance à la voiture un piège quotidien. Ajoutez à cela les perturbations de l’industrie cinématographique, et vous obtenez un trajet totalement frustrant.

Le centre-ville de Chicago est entouré de voies rapides très fréquentées, ce qui crée un noyau de circulation dense avec peu d’échappatoires. À l’est, le lac Michigan limite l’expansion des routes, ce qui intensifie encore la congestion dans des couloirs déjà bondés.

La circulation à San Francisco ressemble à une série d’obstacles. Tout d’abord, les collines abruptes et les rues étroites mettent à l’épreuve même les conducteurs expérimentés. Ensuite, il y a les voitures de tourisme qui démarrent, s’arrêtent et perturbent le rythme. Ajoutez à cela les travaux de voirie fréquents et l’espace réduit des voies de circulation, et vous obtenez une circulation ralentie.

La circulation moderne rencontre la conception coloniale, et le résultat est tout sauf lisse. Le tracé des routes de Boston, vieux de plusieurs siècles, n’a pas été conçu pour les voitures d’aujourd’hui, ce qui se traduit par des passages serrés et des itinéraires enchevêtrés. De plus, les ronds-points et les rues à sens unique entraînent les conducteurs dans des boucles vertigineuses.

Limitée par sa géographie côtière, Miami offre peu de routes et encore moins d’échappatoires. Le tourisme qui y règne tout au long de l’année fait en sorte que le trafic ne se relâche jamais vraiment, et les autoroutes remplies de bretelles d’accès obligent à des changements de voie constants qui ralentissent tout. Si l’on ajoute à cela les orages soudains de l’après-midi, les embouteillages deviennent une certitude quotidienne.

Peu de villes ont autant de problèmes de circulation qu’Atlanta. Des intersections telles que la tristement célèbre jonction des spaghettis mêlent confusion et congestion. Ici, un système autoroutier centralisé dirige les véhicules vers des points d’étranglement, tandis que les banlieues tentaculaires étirent les trajets dans toutes les directions. Si l’on ajoute un événement ou un match important, les embouteillages surviennent sans crier gare.

Dans cette ville, chaque tournant s’accompagne d’un rebondissement. Les bâtiments fédéraux et les zones d’accès restreint interrompent les itinéraires directs, obligeant les conducteurs à zigzaguer sur des voies inconnues. Comme le trafic des banlieues environnantes afflue, une simple manifestation ou un cortège peut entraîner l’arrêt de tout le système.

Entourée d’eau et tributaire des ponts, la ville de Seattle ne connaît que peu de détours. La croissance rapide de la population a dépassé le développement des routes, et avec les collines, les tunnels, les bus et les pistes cyclables qui se disputent l’espace, les retards sont inévitables.

Les rues pavées historiques n’ont pas été conçues pour la circulation moderne, mais elles restent au cœur des trajets quotidiens. Les blocages de voies dus aux infractions au stationnement et aux camionnettes de livraison ne font qu’ajouter au désordre. Enfin, les autoroutes interfusionnés ralentissent tout, et la signalisation minimale envoie les nouveaux arrivants directement dans les pièges de la circulation. Maintenant, jetons un coup d’œil à dix villes où les routes restent plus claires, et les trajets moins chaotiques.

Contrairement aux villes surpeuplées de gratte-ciel, le développement vertical limité de Raleigh permet d’éviter les embouteillages concentrés. En outre, les automobilistes bénéficient d’une signalisation routière clairement indiquée et de sorties intuitives, ce qui facilite la navigation et minimise les retards.

Les avantages de Kansas City en matière de circulation commencent par son réseau d’autoroutes qui encerclent et contournent le centre-ville. Le trafic commercial étant relativement faible en semaine, la plupart des trajets restent fluides et sans stress, ce qui fait de Kansas City une ville réputée pour la fluidité de ses trajets domicile-travail.

À Louisville, les voies de contournement soulagent efficacement le centre-ville, ce qui empêche l’accumulation dans les zones centrales. En outre, les zones résidentielles restent nettement à l’écart des grandes artères, ce qui préserve la dynamique le long des routes principales et limite les encombrements inattendus.

Le paysage plat et large de Tucson permet aux routes de traverser directement la ville. Le climat désertique stable de la région signifie que les conditions routières restent constantes, sans retards dus à la pluie ou à la neige. Les routes ouvertes et accessibles à travers le désert garantissent également l’efficacité des déplacements quotidiens tout au long de l’année.

Boise fonctionne à une échelle gérable, avec une petite zone métropolitaine et une faible densité de population qui allège naturellement la pression sur ses routes. Si les distances à parcourir pour se rendre au travail peuvent varier, la toile de fond pittoresque de la région adoucit l’expérience.

En plaçant les zones industrielles à l’écart des routes résidentielles, la ville limite l’interférence des véhicules lourds dans les trajets quotidiens. Cette séparation va de pair avec des investissements dans les infrastructures qui donnent la priorité à des déplacements plus fluides et plus rapides à travers la ville. Le tout est soutenu par une conception des routes qui privilégie la simplicité à la complexité.

La circulation à Fargo reste toujours gérable grâce à sa faible population, qui réduit les embouteillages quotidiens dans toute la ville. En outre, les changements saisonniers de la circulation se produisent progressivement, ce qui permet aux habitants de planifier leurs déplacements en toute confiance tout au long de l’année.

Cette ville de la liste gère la circulation grâce à une conception réfléchie qui équilibre le mouvement et l’espace. L’université ajoute de la vie grâce aux piétons, ce qui n’a rien à voir avec la congestion automobile observée dans les villes universitaires. De plus, avec un centre-ville compact, la plupart des destinations sont proches, ce qui réduit le temps de déplacement.

Dans Lincoln, tout semble à portée de main, car la disposition centralisée réduit la nécessité de parcourir de longues distances. Lorsque les conducteurs se déplacent entre les rues de la banlieue et les routes de la ville, la transition semble naturelle – pas de changements brusques, pas de goulots d’étranglement soudains – juste une expérience connectée au volant.

Lubbock offre une expérience de conduite où les retards sont l’exception, même aux heures de pointe. Cela s’explique par le fait que les multiples points d’accès de la ville réduisent la pression sur les routes principales. Les quartiers résidentiels sont également soigneusement séparés des centres d’affaires, ce qui minimise le chevauchement entre le trafic local et le trafic de banlieue.