10 signes d’anxiété au volant et 10 façons de la surmonter

Le premier indice que vous souffrez d’anxiété au volant est que vous évitez complètement de conduire. Lorsque la situation s’aggrave, il se peut que vous ne puissiez même pas vous asseoir sur le siège du conducteur dans une voiture garée, car le fait d’être derrière le volant suffit à vous faire paniquer.

Cela va généralement de pair avec le fait d’éviter de passer à l’acte, et vous trouverez toutes les excuses possibles pour ne pas conduire. Ces excuses vont de celles qui sont crédibles, comme le fait de dire que vous êtes occupé et que vous ne pouvez pas prendre la route, à celles qui sont honnêtes, comme le fait de dire que vous n’avez «tout simplement pas envie de conduire».

Même si vous n’avez pas de problème pour prendre le volant, un autre signe d’anxiété au volant est que vous ne conduisez qu’aux heures que vous considérez comme «sûres». Cette période s’étend généralement du matin au début de l’après-midi, lorsque le trafic n’a pas encore atteint son maximum.

Si le fait de prendre place au volant ou même simplement dans la voiture déclenche chez vous une crise de panique, il est temps de prendre du recul et d’envisager d’en parler avec un thérapeute. Une anxiété légère n’est pas non plus à négliger, mais si elle devient telle que vous ressentez constamment un sentiment d’imminence dans la voiture, cherchez quelqu’un qui peut vous aider.

De même que vous ne conduisez qu’à certaines heures, vous pouvez aussi avoir l’impression que vous ne pouvez faire que de courts trajets ou conduire sur des routes familières en raison de votre anxiété au volant. Il peut y avoir une zone ou un quartier que vous considérez comme la «zone de sécurité», et vous n’irez nulle part en dehors de cette zone. Vous pouvez également éviter de conduire sur des autoroutes, des ponts ou dans des tunnels.

Lorsque des pensées anxieuses circulent dans votre esprit, votre cerveau envoie un signal qui demande à votre corps de se battre ou de fuir. Parfois, ce système de survie interne peut conduire à des crises d’angoisse ou de panique, mais d’autres fois, seuls quelques symptômes peuvent se manifester, comme des battements de cœur rapides ou des palpitations. Si l’idée de conduire fait monter votre rythme cardiaque, c’est probablement dû à l’anxiété.

La transpiration est un autre symptôme que vous pourriez observer fréquemment si vous êtes un conducteur anxieux. Il se peut que vous ayez les mains et les pieds moites chaque fois que vous êtes sur la route, et ce n’est pas parce que vous avez augmenté le chauffage. Comme l’accélération du rythme cardiaque, il s’agit d’un symptôme courant chez les personnes en mode de combat ou de fuite.

De même que vous ne conduisez qu’à certaines heures de la journée, vous pouvez aussi éviter complètement de conduire sous la pluie, dans la tempête ou dans la neige. Bien que cela soit compréhensible, car les conditions météorologiques peuvent rendre la navigation et la conduite plus difficiles, conduire uniquement par beau temps ne vous aidera pas à surmonter votre peur.

Les conducteurs anxieux ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils conduisent ; ils ont souvent l’impression de se mettre en danger, ainsi que leurs passagers. Pour se débarrasser de ce sentiment, ils s’arrêtent souvent pour faire des pauses, s’excusent de ne pas conduire du tout ou demandent à quelqu’un d’autre de prendre le volant à leur place. Si c’est votre cas, c’est un autre signe d’anxiété au volant.

Les personnes souffrant d’anxiété au volant ont également tendance à restreindre certaines actions dans la voiture : les vitres ne peuvent pas être remontées ou baissées, la musique ne peut pas être diffusée, les gens ne peuvent pas parler. La liste est longue. Si vous ne supportez aucune distraction dans la voiture, vous souffrez probablement d’anxiété au volant. Maintenant que vous connaissez les signes de l’anxiété au volant et que vous savez à quoi elle ressemble, passons aux 10 façons de surmonter cette peur.

Lorsque vous essayez de vaincre l’anxiété liée à la conduite, commencez lentement. C’est particulièrement vrai si votre anxiété vous a éloigné de la route pendant un certain temps et que vous ne vous sentez pas encore assez confiant pour conduire régulièrement. Ne vous précipitez pas : commencez par de petits trajets autour du pâté de maisons ou du quartier, ou faites des courses près de chez vous.

Il est préférable de conduire le matin ou à des heures moins achalandées pour les personnes qui ont de l’anxiété au volant. Il ne faut pas en faire une habitude, bien sûr, mais au début, il n’y a pas de mal à faire de petits pas vers votre objectif. Choisissez une heure de départ et essayez de conduire au moins trois jours par semaine pour vous y habituer.

Si vous avez peur de conduire seul ou si vous ne vous sentez pas en sécurité au volant, faites-vous accompagner par une personne de confiance. Il peut être plus utile que cette personne sache conduire afin qu’elle puisse vous donner des conseils pendant que vous êtes sur la route. Mais le plus important, c’est qu’elle ne vous rabaisse pas et ne vous juge pas, ce qui vous rendrait encore plus anxieux.

S’il y a une manœuvre que vous n’êtes pas certain de savoir faire, comme mettre la voiture en marche arrière ou tourner à gauche, trouvez un endroit calme et répétez le mouvement autant de fois qu’il le faut jusqu’à ce que vous ne soyez plus nerveux. La répétition vous aide à vous familiariser, vous pouvez donc faire de même avec les rues ou les routes dans lesquelles vous êtes anxieux de conduire.

Regarder des tutoriels ou des vidéos d’autres personnes qui conduisent, ou d’autres personnes qui documentent leur propre expérience de l’anxiété au volant, peut également vous aider. Parfois, vous aurez besoin de repères visuels ou de références pour vous aider à comprendre une manœuvre. D’autres fois, il est simplement utile de savoir que vous n’êtes pas le seul à ressentir cette angoisse de la conduite.

Il peut être utile d’appeler un ami et de discuter avec lui avant de prendre la route. Votre ami peut vous prêter l’oreille, vous donner des conseils ou vous envoyer des mots d’encouragement. De plus, si vous êtes sur la route et que vous avez besoin de souffler un peu, une conversation rapide avec un ami compréhensif vous sera d’une grande aide.

Si vous préférez prendre conseil auprès d’un professionnel de confiance, vous pouvez toujours prendre des leçons de perfectionnement. Comme les moniteurs de conduite disposent d’une roue et d’un frein supplémentaires, vous pouvez être sûr que vous ne serez pas en danger si vous commettez des erreurs.

Si vous avez besoin d’un léger regain de motivation, conduisez jusqu’à votre café, restaurant ou magasin préféré. Récompensez-vous chaque fois que vous réussissez à prendre le volant et, au fil du temps, à mesure que vous développerez une habitude et une routine, la conduite vous semblera moins intimidante.

Cela peut sembler redondant, mais l’un des conseils les plus importants pour surmonter l’anxiété liée à la conduite est de conduire, tout simplement. Peu importe où, quand ou comment, ce qui compte c’est que vous y alliez. Vous aurez d’autant plus peur que vous l’éviterez, alors mettez-vous au défi de conduire dans toutes les situations qui vous font peur, que ce soit dans la neige, la nuit, sur l’autoroute ou derrière un camion.

Si tout le reste échoue, il est temps de consulter un thérapeute. Il peut vous aider à surmonter vos peurs et vos émotions dans un environnement sûr. Il peut aussi vous aider à tenir un journal, vous suggérer des méthodes pour maîtriser votre anxiété lorsqu’elle se manifeste ou essayer de recadrer votre pensée pour que l’idée de conduire ne soit plus aussi effrayante.