
Il est facile de penser que chaque Ferrari mérite des applaudissements immédiats. La réalité n’est pas de cet avis. Au fil des ans, certains modèles se sont distingués par leur brio, tandis que d’autres ont déçu les fans et les critiques. Nous explorons ici les deux côtés de la médaille. Avant de vous présenter les Ferrari qui vous ont enthousiasmé, nous allons passer en revue celles qui ont laissé les gens sur leur faim.
1. Ferrari Mondial 8

Lancée en 1980, la Mondial 8 a déconcerté les acheteurs par son mélange de praticité et de médiocrité. Une Ferrari avec des sièges arrière, mais des accélérations lentes et des émissions polluantes qui l’ont rendue tristement célèbre. Même les fans les plus acharnés se grattaient la tête. Elle ne développait que 214 chevaux.
2. Ferrari California (2008)

Les rêves de cabriolet sont devenus gênants avec l’arrivée de la California. Avec son toit rigide, son moteur à l’avant et ses nouveaux venus, elle adoucit l’image de Ferrari. Oui, elle s’est bien vendue, mais on se sentait plus amorti que fasciné. Les premiers modèles utilisaient une boîte de vitesses à double embrayage, mais celle-ci manquait souvent de l’immédiateté attendue par les conducteurs.
3. Ferrari 348

Lorsque la 348 a fait ses débuts en 1989, elle promettait un style digne de l’ère des wedges et un moteur central amusant. Au lieu de cela, elle offrait un comportement nerveux et une conduite médiocre à basse vitesse. Les critiques l’ont qualifiée de pire Ferrari. La voiture a été remaniée à mi-parcours, mais même Ferrari savait qu’elle n’était pas à la hauteur.
4. Ferrari 400i

Des lignes carrées et des changements de vitesse lents définissent ce raté de 1979. Avec une boîte de vitesses automatique et un poids à vide rivalisant avec celui d’un petit yacht, la 400i s’éloignait de l’âme de course de Ferrari. Elle se comportait comme un paquebot endormi à travers les Alpes. Un peu plus de 1 300 exemplaires ont été fabriqués avant que Ferrari ne passe à autre chose.
5. Ferrari 612 Scaglietti

En 2004, tout le monde se demandait pourquoi la 612 était si grosse. Son long capot, ses proportions bizarres et son charisme décevant en faisaient une voiture dormante. Les performances n’étaient pas en cause, l’émotion l’était. Son châssis en aluminium était révolutionnaire, mais ne pouvait pas sauver ses sensations routières lointaines.
6. Ferrari 208 GTB Turbo

Conçu pour contourner les lois fiscales italiennes, ce modèle turbo de 1982 ressemblait à une échappatoire sur roues. On s’attendait à une puissance de feu, mais au lieu de cela, elle offrait un décalage de turbo qui durait toute une vie et un moteur de 2,0 litres qui s’essoufflait. Le couple maximal était atteint à un régime ridicule de 4 800 tr/min.
7. Ferrari FF

En 2011, Ferrari a fait preuve d’audace en créant cette voiture à transmission intégrale et dotée d’une carrosserie à frein de chasse. Tout le monde ne voulait pas d’un V12 pour faire les courses. Sa silhouette de science-fiction a divisé les opinions, et son côté pratique a déconcerté les puristes. Le système 4RM de Ferrari était innovant, mais il n’entraînait les roues avant qu’en cas d’absolue nécessité.
8. Ferrari Dino 308 GT4

Le style de Bertone, et non de Pininfarina, était le premier point. L’appellation « Dino » au lieu de « Ferrari » était le deuxième point faible. Bien qu’elle ait fait ses débuts en 1973 avec des performances décentes, les amateurs n’ont jamais apprécié sa forme carrée ou son absence d’insigne. Il est intéressant de noter qu’il s’agissait du premier V8 de série de Ferrari.
9. Ferrari GT4Lusso T

Ferrari a tenté de remplacer un V12 par un V8 turbo en 2016. La GT4Lusso T offrait moins de poids et une meilleure économie de carburant, mais elle sacrifiait l’âme de la FF. La propulsion arrière a dilué son objectif. Seules 3 000 unités ont été vendues, soit la moitié du total de sa sœur V12.
10. Ferrari 365 GTC/4

Présentée en 1971, la 365 GTC/4 tentait d’allier confort et puissance V12. Au lieu de cela, elle s’est contentée d’un milieu de gamme oubliable. Elle n’avait pas l’agressivité de la Daytona ni la prestance d’une GT. Même les publicités de Ferrari soulignent à peine son existence. Moins de 600 exemplaires ont été vendus.
Maintenant, les ratés sont écartés. Passons maintenant à celles qui ont tenu leurs promesses.
1. Ferrari F40

Construite pour célébrer le 40e anniversaire de Ferrari en 1987, la F40 était brutale, bruyante et brute. Pas d’ABS ni de direction assistée, juste deux turbos et de l’adrénaline. Elle atteignait les 200 km/h, la vitesse la plus élevée de l’époque. Les passionnés l’appellent encore aujourd’hui « la dernière vraie Ferrari de pilote » Elle le mérite.
2. Ferrari LaFerrari

LaFerrari a été lancée en 2013 et a fusionné un moteur V12 avec une technologie hybride KERS directement issue de la Formule 1. Elle n’était pas seulement rapide, elle régnait aussi sur la route. Seuls 499 coupés ont été fabriqués. Aujourd’hui, il faut avoir les poches bien remplies pour s’en procurer une : les prix de vente aux enchères dépassent désormais les 3 millions de dollars.
3. Ferrari 458 Italia

Oubliez les hybrides et les manuels. La 458 Italia a atteint l’équilibre et la brillance en 2009. Elle a introduit un V8 de 4,5 litres avec une ligne rouge de 9 000 tr/min. Pas de décalage du turbo ni de zones mortes. Le pilote de Formule 1 Michael Schumacher a même participé à la mise au point du châssis.
4. Ferrari Enzo

L’Enzo, baptisée d’après le fondateur lui-même, a stupéfié le monde entier en 2002. Une carrosserie en fibre de carbone, des palettes de changement de vitesse de type F1 et un V12 de 6,0 litres la distinguaient de tout ce qui l’avait précédée. Les freins de cette voiture étaient en carbone-céramique, une nouveauté à l’époque pour les voitures de route. Elle n’a été produite qu’à 400 exemplaires.
5. Ferrari 250 GTO

Construite à la main entre 1962 et 1964, la 250 GTO allie une ingénierie de course à une élégance sculptée. Elle n’a été fabriquée qu’à 36 exemplaires. Elle a dominé les courses de la classe GT et est ensuite devenue la voiture la plus précieuse au monde. Un exemplaire a été vendu à titre privé en 2018 pour 70 millions de dollars, ce qui reste la référence en matière de prestige automobile.
6. Ferrari 599 GTO

Ferrari a ressuscité l’insigne GTO en 2010 pour la 599, faisant d’elle la voiture de route la plus rapide au lancement. Avec 661 chevaux et un temps au Nürburgring inférieur à 7:40, ce n’était pas un voyage de nostalgie. En guise de clin d’œil au nom de la voiture, seuls 599 exemplaires ont été construits.
7. Ferrari F12berlinetta

Lancée en 2012, la F12 était équipée d’un V12 de 6,3 litres qui hurlait à 8 700 tr/min. En plus d’être puissante, elle était également utilisable au quotidien. Le contrôle du dérapage latéral et la suspension adaptative de Ferrari ont affiné son côté sauvage. Top Gear l’a qualifiée d’étonnamment complète. Une véritable grande routière moderne.
8. Ferrari 360 Challenge Stradale

Les sensations fortes sur circuit sont devenues monnaie courante en 2003 lorsque Ferrari a lancé la Challenge Stradale. La 360 Modena a perdu 240 kilos et a été dotée d’une suspension plus affûtée et de freins en carbone. Les temps au tour se sont améliorés de façon spectaculaire, et la formule a été établie pour les spéciales ultérieures comme la 430 Scuderia.
9. Ferrari SP3 Daytona

La Daytona SP3 a été lancée en 2021 dans le cadre de la série Icona de Ferrari. Inspiré par les voitures de course d’endurance des années 60, son V12 à aspiration naturelle est monté en position centrale sous une carrosserie rétro-futuriste. Limitée à 599 exemplaires, elle s’est vendue instantanément. Pas de turbo ni d’hybride, mais de la gloire mécanique et de la rareté.
10. Ferrari 288 GTO

Née des ambitions du Groupe B, la 288 GTO est arrivée en 1984 avec deux turbos et des panneaux composites. Bien que la série de courses n’ait jamais eu lieu, elle est devenue la première véritable supercar de Ferrari. Il suffit que 272 existe. Vous avez devant vous le plan qui a conduit à la F40.