
On reconnaît une belle voiture à deux places lorsqu’on en voit une, et encore plus lorsqu’on en conduit une. Cependant, l’histoire regorge de voitures qui ont tenté et échoué à mettre sur le marché des biplaces confortables et agréables à conduire. Certaines avaient fière allure, mais se sont effondrées en cours de route, tandis que d’autres font encore tourner les têtes. Voici un aperçu précis des voitures à deux places qui ont réussi et échoué, en commençant par les secondes.
1. Suzuki X-90 (1995-1997)

Mélangez un coupé à toit bombé avec un mini SUV, et vous obtenez une confusion sur roues. Le X-90 a abandonné l’aspect pratique au profit d’un style maladroit et a déconcerté les acheteurs avec ses capotes en T et son absence de talent tout-terrain. Seuls 7 000 exemplaires ont été vendus aux États-Unis, ce qui prouve qu’il s’agissait d’une expérience de niche qu’il valait mieux enterrer.
2. Trident Peel (1965-1966)

Le mot « minuscule » ne suffit pas à le décrire. Construit sur l’île de Man, le Trident pouvait accueillir deux personnes – si l’on considérait que les coudes étaient optionnels. Son dôme en forme de bulle avait des allures de Jetsons-chic, mais il retenait la chaleur et n’offrait pas de marche arrière. Le moteur est un 49 cm3 qui peine à atteindre une vitesse de 38 miles par heure.
3. Chevrolet SSR (2003-2006)

Le SSR ressemble à un hot rod et se conduit comme une voiture de location. Les conducteurs s’attendaient à des sensations de roadster rétro, mais ils ont eu droit à un groupe motopropulseur encombrant et à une tenue de route médiocre. Sous la tôle élancée se cachait un SUV TrailBlazer. GMC a ajouté un moteur de Corvette plus tard, mais bien trop tard.
4. Smart ForTwo (1998-2007)

Les noms intelligents peuvent être trompeurs. Les premiers modèles faisaient du bruit comme des canettes de soda et changeaient de vitesse comme un enfant indécis. Se garer était un jeu d’enfant, mais conduire l’était moins. Sa transmission saccadée et ses problèmes aux crash-tests en ont fait un choix médiocre, même sur un marché des voitures compactes désespérément en quête d’options.
5. Davis Divan (1947-1949)

Pouvez-vous imaginer vendre une berline à trois roues au porte-à-porte pendant le boom de l’après-guerre ? La Davis Divan était prometteuse, mais un financement douteux et une ingénierie approximative l’ont fait couler rapidement. Son look futuriste masquait une conduite bancale, et les procès se sont accumulés plus vite que sa production limitée.
6. Reliant Robin (1973-1981)

Le coin rapidement avec un Robin, et la gravité répond. Dur. La configuration à trois roues de cette voiture met en péril la dignité du conducteur à chaque virage. Destinée à échapper aux taxes britanniques, elle est devenue un objet de comédie. C’est comme si un véhicule se mêlait à un monocycle, le charme et l’équilibre en moins.
7. King Midget Modèle III (1957)

Annoncée dans les magazines comme une voiture à construire soi-même, la King Midget a laissé en héritage une classe de maître en matière d’ingénierie minimale. Avec une puissance de 9,2 chevaux et sans marche arrière au départ, elle se déplaçait à quatre pattes. Il s’en est vendu 5 000 au total, principalement à des amateurs qui y voyaient une nouveauté.
8. Crosley Hotshot (1949)

La Hotshot était minuscule et dangereusement sous-motorisée. Techniquement la première voiture de sport américaine d’après-guerre, elle a remporté la toute première course de Sebring uniquement parce que le peloton était comiquement mince. Les acheteurs s’attendaient à de la vitesse, mais Crosley leur a livré une tondeuse à gazon glorifiée avec une capote.
9. Plymouth Prowler (1997-2002)

Ici, le style hot rod rencontre les performances d’une douche froide. Le Prowler ressemblait à un concept car échappé de la SEMA, mais il était équipé d’un V6 emprunté à un monospace. Pas de transmission manuelle et pas de muscle. Sa construction en aluminium était avancée, mais pas assez pour sauver sa réputation.
10. Nash Metropolitan (1954-1962)

Stylisée comme un jouet et conçue pour les banlieusards, la Metropolitan n’a jamais réussi à se défaire de son étiquette « mignonne mais maladroite ». Fabriquée en Grande-Bretagne pour les goûts américains, elle manquait d’accès au coffre, de vitesse et d’espace pour les jambes. Bien qu’elle se soit raisonnablement bien vendue, l’histoire se souvient d’elle comme d’une bizarrerie automobile – curieuse, mais pas convaincante.
Les mauvaises idées peuvent être inoubliables, mais les grandes laissent un héritage. Voyons donc quelles sont les voitures qui ont réussi la formule et qui ont mérité leur place dans cette liste.
1. Mazda MX-5 Miata (1989-aujourd'hui)

Le roadster le plus vendu au monde a volé la vedette au salon de l’automobile de Chicago en 1989. Pesant moins de 2 200 livres et réglée pour l’équilibre, la Miata a ramené le plaisir de l’analogique. Les éditions spéciales telles que la RF et la Club n’ont fait que renforcer son culte.
2. Jaguar Type E (1961-1974)

Avec son plancher plat, ses phares couverts et sa capacité de rouler à 150 mph, ce n’était pas une voiture de sport ordinaire des années 60. La construction monocoque et les freins à disque la rendaient plus évoluée que son prix ne le laissait supposer. Conçu sous l’influence d’un avion de chasse, ce coupé reste le Saint-Graal des collectionneurs du monde entier.
3. Chevrolet Corvette C1 (1953-1962)

Le premier six cylindres en ligne peut vous tromper, mais la Corvette n’a pas atteint le statut d’icône avant l’arrivée du V8 à petit bloc en 1955. Des éléments comme les panneaux en fibre de verre et les ailerons arrière la rendent intéressante. Chevrolet a affiné la Corvette année après année en améliorant à la fois les performances et la présence.
4. Ferrari 365 GTS/4 Daytona (1968-1973)

La puissance provenait d’un V12 à quatre arbres à cames, monté à l’avant mais équilibré par une boîte-pont arrière. Il développe 352 chevaux, ce qui en fait la voiture de série la plus rapide de l’époque. Sous sa carrosserie sobre se cachait une machine conçue pour dévorer les kilomètres sans pitié.
5. BMW M1 (1978-1981)

La M1 de BMW répondait à de nombreux critères, qu’il s’agisse des racines de la course automobile ou de la puissance allemande. À l’origine, il s’agissait d’une collaboration avec Lamborghini qui a mal tourné, mais elle a tout de même été lancée avec un moteur à six cylindres en ligne M88 et le soutien de la série Procar. Il n’en existe que 453 exemplaires ; c’est pourquoi, pour les fans de BMW, elle n’est pas seulement rare, mais sacrée.
6. Dodge Viper GTS (1996-2002)

La Viper était destinée aux dompteurs, pas aux conducteurs. Avec un V10 de 8,0 litres et aucun filet de sécurité, cette bête ne plaisantait pas. Un toit à double bulle, des tuyaux latéraux et des jantes forgées sont autant d’éléments qui témoignent de sa détermination. Dodge l’a construite pour les puristes qui privilégiaient la puissance à l’apparence.
7. Honda S2000 (1999-2009)

Le cadeau du 50e anniversaire de Honda aux passionnés est d’une exécution chirurgicale. Le 2.0L F20C atteignait 9 000 tr/min, et sa boîte manuelle à six rapports reste l’une des plus précises jamais construites. La suspension est à double triangulation et la répartition des masses est parfaite. La précision était la mission ultime.
8. Toyota MR2 Spyder (2000-2007)

Équipée d’un moteur 1,8 litre issu de la Celica et d’un poids à vide de 2 195 livres, cette MR2 de troisième génération a fait de la simplicité une vertu. La traction arrière et le moteur central sont synonymes d’agilité. Oubliez la boîte automatique SMT ; la boîte manuelle à cinq rapports offre tout ce que vous attendez d’un poids plume.
9. Porsche 718 Cayman/Boxster (2016-présent)

D’abord, il y a eu les moteurs à plat turbocompressés. Ensuite, il y a eu le retour de bâton, puis la rédemption. Porsche a répondu avec les 4.0L GTS et GT4. L’équilibre du moteur central est resté intact. Qu’il s’agisse d’une course d’accélération ou d’un trajet quotidien, cette voiture est d’une grande précision.
10. Nissan Fairlady Z (1969-1978)

Née sous le nom de Datsun 240Z, elle associe un moteur à six cylindres en ligne de 2,4 litres à une suspension indépendante et à un style élégant. Avec un prix inférieur à 3 600 dollars, elle a bouleversé l’emprise de l’Europe sur les coupés performants. Les modèles ultérieurs ont ajouté de la cylindrée, mais l’héritage de la Z a commencé ici, avec un moteur puissant et abordable.