
Certains volants ne sont pas à leur place dès qu’on les prend en main, tandis que d’autres nous font nous demander où ils ont passé toute notre vie. Voici un aperçu des volants bizarres qui se sont trompés et des volants élégants qui ont réussi à s’imposer dès le départ. Commençons par les volants dont les conducteurs aimeraient pouvoir se passer.
1. Oldsmobile Toronado (1990)

Les roues rectangulaires ne sont pas intrinsèquement mauvaises, mais l’exécution d’Oldsmobile ici était un gâchis. La prise en main de ce morceau de plastique n’était pas naturelle, surtout dans les virages serrés. On aurait dit un prototype rejeté d’une époque où le tableau de bord numérique n’a jamais existé. Même General Motors l’a qualifié d' »avancé »
2. Pontiac Trans Sport (1995)

Vous vous souvenez de ces accessoires de films de science-fiction du début des années 90 ? Pontiac en a apparemment utilisé un comme moule. La forme ovale manquait de confort et les boutons étaient hors de portée ou tout simplement laids. C’était la forme sans la fonction, et même la forme était discutable.
3. Fiat Multipla (2003)

Peu d’intérieurs égalent l’absurdité du Multipla, et le volant a rejoint le cirque. Son centre encombrant et la disposition désordonnée des boutons criaient au chaos. On ne se contente pas de diriger, on est confronté à la confusion. Pourtant, il s’accordait parfaitement avec le caractère résolument bizarre de la voiture.
4. SsangYong Rodius (2005)

Vous savez que ce n’est pas beau quand la roue a l’air d’une pièce de rechange, et pas dans le bon sens du terme. Des proportions bizarres, un design peu inspiré et des matériaux parmi les moins chers de ce côté-ci du tuyau d’arrosage ont rendu cette roue difficile à aimer. Le budget semble bien maigre.
5. Jeep Compass (2006)

Les premiers modèles de Compass ont manifestement oublié d’appeler le département design. Avec ses bords épais et son aspect plastique, il n’avait pas le charme robuste qui faisait la réputation de Jeep. Les points de contact ressemblaient à des nouilles de piscine surgonflées. Heureusement, les modèles ultérieurs ont remédié à ce désordre grâce à des jantes nettement améliorées.
6. Toyota Yaris (2007)

Le minimalisme peut être élégant, mais pas ici. Le volant de la Yaris 2007 avait l’air d’avoir sa place dans un simulateur de conduite. Le boîtier surdimensionné des airbags et les matériaux fades le rendent au mieux oubliable. Toyota s’est contenté d’un volant fonctionnel, pas d’un volant à la mode.
7. Chrysler Sebring (2009)

Pourquoi du faux bois sur un volant ? La réponse de Chrysler reste un mystère. Le volant est en contradiction avec tous les autres éléments de finition, tant au niveau du toucher que de la finition. En le touchant, on avait l’impression de toucher du vinyle provenant d’un bureau des années 1980. Chrysler a essayé de l’améliorer, mais n’y est pas parvenu.
8. Nissan Juke (2013)

Ce qui aurait dû être sportif s’est avéré stérile. Le volant à fond plat du Juke n’est pas convaincant, ses zones de préhension sont bizarres et rien n’est aligné de manière ergonomique. Alors que le reste de l’habitacle était plein de charme, cela semblait être une réflexion après coup dans un design par ailleurs sauvage.
9. Mitsubishi Mirage (2015)

Le volant de la Mirage se caractérise par des plastiques durs et des surfaces stériles. Il avait l’air et l’impression d’être un emplacement sans aucune commande média ni personnalité. On a l’impression que la commande de direction est à peine la seule chose qu’il puisse gérer. Ces volants ont été conçus pour réduire les coûts.
10. Smart ForTwo (2016)

Les voitures compactes n’ont pas besoin d’un design compact. Le volant de la ForTwo était un véritable fouillis, avec un centre surdimensionné et des boutons mal placés. Ironiquement, il ressortait plus que le tableau de bord lui-même, mais pour les mauvaises raisons.
Certaines roues n’ont eu aucune chance, mais tout n’est pas perdu. Passons à la vitesse supérieure et parlons de ceux qui ont su tirer leur épingle du jeu.
1. Ferrari F355 (1995)

Ce fut la dernière Ferrari avec un volant simple et sans fioritures avant que la technologie ne prenne le dessus. Fin, gainé de cuir et dépourvu de boutons, il était un régal pour les yeux. Les conducteurs ont également admiré son toucher et sa finesse.
2. BMW M3 E46 (2000)

Tout dans la E46 M3 respire l’équilibre, et le volant ne fait pas exception à la règle. Doté de bordures épaisses et de contours naturels pour le pouce, il offre un retour tactile parfait. Vous n’aviez pas besoin de regarder en bas pour savoir où se trouvaient vos mains, c’était tout simplement logique.
3. Audi TT Mk1 (2002)

La première génération de TT a introduit le minimalisme Bauhaus sur la route, et le volant en était la pièce maîtresse. Avec ses surpiqûres apparentes, ses touches d’aluminium brossé et sa symétrie sans fioritures, elle était d’une pureté esthétique à toute épreuve. Celle-ci semblait tout droit sortie d’un musée du design.
4. Mazda RX-8 (2004)

Avec ses trois branches et son logo rotatif en relief, le volant de la RX-8 est sportif sans être tape-à-l’œil. La jante était précisément épaisse et les appuis-pouce offraient une prise juste suffisante. C’était un détail bien pensé dans une voiture pleine de bizarreries.
5. Porsche 911 (997) (2005)

La génération 997 marie l’élégance classique de Porsche à un style moderne. Son volant était compact et magnifiquement sculpté. Elle était mécaniquement saine dans le meilleur sens du terme et rappelait l’histoire de Porsche.
6. Aston Martin DBS (2009)

Utilisant le cuir le plus fin avec élégance et muscle, la roue de la DBS semblait appartenir à une voiture de prix. Sa finition cousue main lui confère une grande sophistication. Avec cette apparence et cette sensation, le volant a été clairement conçu pour impressionner tous les conducteurs.
7. Lexus LFA (2011)

Le volant en fibre de carbone de la LFA vise la précision. Son design à fond plat, ses palettes de changement de vitesse en magnésium et sa poignée en cuir suédé témoignent de l’attention portée aux détails. Chaque virage vous rappelle qu’il ne s’agit pas d’une Lexus ordinaire, mais d’un théâtre technique.
8. McLaren 720S (2017)

Rien ne semble déplacé ici. Le volant de la 720S est délibérément dépourvu de boutons. Il est minimaliste pour que vous puissiez vous concentrer là où il faut : la conduite. Le volant présente une géométrie parfaite et une adhérence organique, un exemple rare de retenue pour une hypercar.
9. Mercedes-AMG GT (2018)

Ce volant était un centre de contrôle. Enveloppé d’alcantara avec des cadrans rotatifs et des écrans numériques, il conciliait luxe et vitesse. Même avec toute cette technologie, on avait l’impression qu’il s’agissait d’une véritable interface pour le conducteur, et non d’un gadget chargé de gadgets.
10. Corvette C8 (2020)

Radicale par sa forme et sa fonction, la roue carrée de la C8 a fait sourciller lors de son lancement et a conquis tout le monde. Ergonomiquement intelligente, magnifiquement cousue et résolument moderne, elle correspondait au saut de la voiture dans l’ère du moteur central. Qu’on l’aime ou non, il est désormais emblématique.